La fin d’une mission intérim en 2025 représente une étape charnière pour les travailleurs temporaires. Entre formalités administratives, droits à faire valoir et recherche de nouvelles opportunités, plusieurs aspects nécessitent une attention particulière. Cet article détaille les démarches essentielles pour aborder sereinement cette transition professionnelle.
Les documents obligatoires à la fin d’une mission intérim
En 2025, chaque intérimaire doit impérativement recevoir trois documents clés à l’issue de sa mission. Ces pièces justificatives conditionnent l’accès aux droits sociaux et facilitent la recherche d’un nouvel emploi.
Le certificat de travail : votre passeport professionnel
Ce document officiel, délivré par l’agence d’intérim (Adecco, Randstad ou Manpower par exemple), doit mentionner :
- Les dates exactes de début et fin de mission
- L’intitulé précis du poste occupé
- Les compétences acquises
- Les coordonnées complètes de l’entreprise utilisatrice
Un manquement à cette obligation peut être signalé à l’inspection du travail. En 2025, près de 92% des grandes agences proposent désormais ce document en version dématérialisée via leurs applications mobiles.
Agence | Délai de délivrance | Format disponible |
---|---|---|
Crit | 48h | Numérique + papier |
Partnaire | 72h | Numérique uniquement |
Synergie | 24h | Papier uniquement |
Calcul et vérification du solde de tout compte
Le solde de tout compte constitue la synthèse financière de votre mission. Sa vérification minutieuse évite les erreurs fréquentes qui concerneraient encore 15% des contrats en 2025 selon la DARES.
Les éléments incontournables du calcul
Votre solde doit intégrer obligatoirement :
- Le salaire des jours travaillés non encore payés
- Les indemnités de congés payés non pris
- La prime de précarité (10% du total des salaires bruts)
- Les heures supplémentaires non rémunérées
- Les éventuelles primes contractuelles
Un exemple concret : pour une mission de 3 mois à 2000€ brut mensuel, la prime de précarité s’élèverait à 600€ (10% de 6000€). Cette somme est exonérée de charges sociales mais imposable.
Les options après la fin de mission
Face à l’évolution du marché du travail en 2025, les intérimaires disposent de plusieurs possibilités pour rebondir après une mission.
Poursuite avec la même agence
Les grands réseaux comme Page Personnel ou Connexion Intérim proposent désormais des programmes de fidélisation avec :
- Accès prioritaire aux nouvelles missions
- Formations certifiantes gratuites
- Bonus de parrainage augmentés
Certaines agences innovantes comme Work&You ont même instauré en 2025 un système de notation mutuelle entre intérimaires et entreprises.
Option | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Nouvelle mission | Continuité de revenus | Nouvelle période d’adaptation |
Formation | Développement de compétences | Interruption de revenus |
CDI | Stabilité | Moindre flexibilité |
Les indemnités spécifiques en 2025
La réforme du droit du travail de 2024 a introduit de nouvelles dispositions concernant les indemnités en fin de mission intérim.
Focus sur la prime de précarité
Cette indemnité, inchangée depuis 2008, a été revalorisée dans certains secteurs en tension comme :
- La restauration (+15%)
- Le BTP (+12%)
- La logistique (+10%)
Pour en bénéficier, trois conditions cumulatives :
- Mission d’au moins 14 jours (consécutifs ou non)
- Non-refus d’un CDI dans la même entreprise
- Absence de rupture fautive par l’intérimaire
Gestion administrative et transition professionnelle
La clôture d’une mission intérim nécessite une gestion rigoureuse des aspects administratifs pour éviter tout blocage ultérieur.
Check-list des démarches indispensables
Dans les 48h suivant la fin de mission :
- Récupérer son badge et matériel professionnel
- Signer le procès-verbal de restitution
- Vérifier l’exactitude du solde de tout compte
- Télécharger ses bulletins de paie sur l’espace personnel
Les agences comme Samsic Emploi ont développé des assistants virtuels qui guident pas à pas ces démarches via leur application mobile.